Podcast One Shot N°31 : La Saveur du Ciel
(Durée 01 : 27 : 17)
La Saveur du Ciel, le nouveau jeu de Fabien Hildwein, vous propose de raconter et d’inventer à deux les
aventures d’un jeune cuisinier de génie cherchant à atteindre la
perfection culinaire. A travers les rituels initiatiques d'une société secrète baptisée le Cénacle, notre jeune cuistot découvre l'essence existentiel des ingrédients qu'il accommode dans ses plats. Les règles guident les joueurs afin qu'ils puissent cuisiner ensemble la meilleure partie possible.
Avec Flavie, Olivier et Fabien, nous dégustons pour vous une partie de La Saveur du Ciel. Avec Olivier, nous assistons à la préparation de véritables plats de tomates métaphysiques. Comment Flavie en est-elle arrivée là ? Quelle est la structure d'une partie ? Quelles relations le jeu entretient-il avec le manga, avec le zen, avec le sexe et même avec la psychanalyse. La cuisine est-elle le véritable thème de La Saveur du Ciel ? Goutons, pour voir.
Bonne semaine à tous ! Portez-vous bien ! Mangez bien et surtout jouez bien !
Ça sent bon ! C'est bon ! Merci Fabien, tout simplement.
RépondreSupprimerLa cellule, c'est trop fort. Aujourd'hui c'est parfaitement raccord, écoute en préparant une tarte aux fraises...
RépondreSupprimerMouais. mais dans 15 secondes tu vas entendre parler de caca et tu vas déchanter. =D
RépondreSupprimerJ'ai l'oreille sélective. C'est un avantage inné des profs ! Et sinon la tarte était bonne...
RépondreSupprimerMerci pour ce podcast!
RépondreSupprimerLe thème du jeu m'intéresse, mais, sans l'avoir lu, j'ai un peu de mal avec la structure du système, tout particulièrement avec le concept de "don" de dés, et de récompense des idées du joueur.
J'avais eu le même problème avec Prosopopée, où le principe de donner des dés aux autres m'a gêné dans la partie par son côté artificiel et contre immersif (il faut sortir de la fiction pour l'évaluer, et donc arrêter de l'apprécier).
Dans le cadre d'un jeu sur la cuisine, cela me donne l'impression de jouer à "Top chef RPG", ou pire, à "Un diner presque parfait".
Dans un diner avec des amis, on ne se donne pas de note, on jouis de la nourriture et de la compagnie. Le mécanisme d'approbation explicite me dérange, et me parait aller à l'inverse du propos du jeu (surtout si au final l'échec est impossible).
Sinon, pour rebondir sur l'inspiration manga, ce podcast m'a fait penser à la série "Toriko", où le héros est un chasseur mythique accompagné d'un chef cuisinier qui traque les créatures les dangereuses pour les manger. C'est du gros Shonen sévèrement burné, mais on retrouve l'aspect quête de l'ingrédient ultime, et orgasme gustatif.
Je suis tellement d'accord avec Fabien lorsqu'il dit que les religions ne doivent pas être les seules à s'approprier l'expérience mystique que j'ai dit "mais oui !" tout haut dans le bus. (Je crois d'ailleurs que Richard Dawkins ou un de ses collègues dit la même chose dans "The Four Horsemen")
RépondreSupprimerSinon, à la fin du podcast je crois que sous couvert de ne pas comparer le jeu de rôle à d'autres médias (ce que je comprend tout à fait) vous passez à coté d'un point théorique qui me titille depuis un certain temps à savoir que la forme descriptive devrait être aussi valable que l'attitude de jouer (au sens théâtral) son personnage. Je pense même que selon le propos des jeux l'un ou l'autre peuvent être préférables.
La présentation du jeu donne envie en tout cas.
PS : Dans les films sur la nourriture et la cuisine il y a aussi "Tampopo" et "Le festin de Babette" qui sont également excellents.
RépondreSupprimerUn peu moyen sur l'analogie "Sexe" <> "Nourriture" (Surtout les arguments avancés : Y'a pas besoin de pénétration pour faire crack-crack :p).
RépondreSupprimerBon podcast sinon. Et du coup le jeu va finir dans mon panier Lulu ^^.
Edit parce que j'avais pas été jusqu'au bout du Podcast.
RépondreSupprimerGrand GRAND GRAND Hip Up avec Flavie pour son coup de gueule : Le JDR c'est du JDR ! (Et d'ailleurs je pense que la comparaison, surtout avec le JV ou le théâtre et pas toujours profitable en fait).
Niveau inspiration, sur le côté exubérant que peuvent prendre les descriptions de sensations, on peut aussi noter Mister Ajikko (adapté en français sous le titre Le Petit Chef)où un grand critique gastronomique, protecteur du héros, s'enflamme à chaque bouchée entre poésie surréaliste et mise en situation théatrale
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