jeudi 17 janvier 2013

Podcast JDR : Comment juger un jeu de rôle ?



(Durée 01 : 34 : 50)

Lorsque l'on juge un jeu de rôle, que doit-on juger ? la qualité de son matériel ? la qualité de la partie qui en découle ? la qualité de son système ? la qualité de son univers ? Quel système faut-il adopter pour noter les jeux de rôle ? Avec Flavie, Aloïs, Vincent L, critique de jeu de rôle sur Sci-Fi Universe, et Stéphane Gallot, co-rédacteur en chef de Casus Belli et chroniqueur pour l'émission + ou - geek, nous nous interrogeons sur la meilleure façon de juger.


Peut-on et doit-on être objectif devant une partie ou devant le matériel d'un jeu de rôle ? Qu'attend-on d'un jeu de rôle ? Qu'est ce qu'un bon système de jeu ? Les jeux de rôle anarchistes, sans maître de jeu, à narration partagée, bousculent-ils les systèmes de notation actuels ? Le jeu de rôle a-t-il pour fonction première le divertissement ? Doit-il être juger sur sa capacité à divertir ?


Peut-on juger un jeu en le lisant uniquement ? Peut-on critiquer un jeu sans jamais y avoir joué ? "Donner un avis", "faire une critique", est-ce la même chose ? Peut-on juger un jeu sur une unique partie, comme le fait très souvent La Cellule ? Ce thème fourmille de questions essentielles. Chaque rédacteur en présence justifie ses points de vue et révèle ainsi sa propre vision du jeu de rôle. 


Merci de votre fidélité ! A la semaine prochaine, pour un prochain podcast !

13 commentaires :

  1. En réécoutant le podcast, je trouve des horreurs.

    La question de Flavie sur l'objectivité et la qualité intrinsèque d'un jeu était très très intéressante et nous l'avons occultée avec cette histoire de critique du système de Shadowrun et c'est bien dommage.

    Je note aussi que j'avais très mal réglé le micro de Stéphane.

    Je voulais aussi réitérer mes excuses auprès de Brand, à qui je fais dire des trucs sur Porospopée qu'il n'a jamais dits. Ce podcast a été enregistré avant celui sur Prosopopée et avant que Brand me fasse remarquer mes torts à ce sujet dans les commentaires du blog de la Cellule. La discussion de Lyon (à laquelle je fais référence dans ce podcast) n'avait pas arrangé ce problème puisque c'est justement suite à cette discussion que je me suis emmêlé les pinceaux entre la critique de Brand et la critique d'une autre personne. Bref, je réitère ici mon maxima mea culpa auprès de Brand. La politique de la Cellule c'est de ne couper que des "eeeeuh" ou des silences... j'ai donc laisser mes erreurs du passé apparentes.

    En revanche, je maintiens le débat qui existe entre nous sur le fait de pouvoir, ou non, critiquer un jeu sans y avoir joué ! Un débat essentiel apaisé et sympathique qui n'a pas fini de faire couler de l'encre numérique. ^^

    J'ajoute que le podcast sur l'indépendance annoncé pour bientôt est sortie précédemment : http://cellulis.blogspot.fr/2012/12/podcast-jdr-le-jeu-de-role-independant.html

    De fait, je parle aussi, peut-être n'importe comment, au nom de Fredéric Sintès et de Fabien Hildwein. J'espère qu'ils ne m'en voudront pas. Quoi qu'il en soit mes propos, dans ce podcast, sont d'ores et déjà corrigés par Fred et Fabien eux-mêmes dans le podcast volume 2 sur l'indépendance.

    Ah la la que de problèmes, lorsqu'on diffuse un podcast avec beaucoup de décalage et de retard... mais celui-ci valait vraiment le coup ! =D

    Je veux bien passer pour un tocard ! Je sacrifie bien volontiers la vérité de mes propos pour pouvoir diffuser un tel débat !

    A part toutes ces précisions, j'aime ce podcast ! Je trouve que c'est un superbe débat ! Merci à Vincent ! Merci à Stéphane ! C'était un super moment !

    RépondreSupprimer
  2. J'aime beaucoup le terme de "jeux de rôles anarchistes"!

    RépondreSupprimer
  3. C'est un concept très personnel...

    Je ne suis plus à une connerie près ^^

    RépondreSupprimer
  4. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  5. @Romaric
    Oui mais ça représente bien certains jeux (sans maître) qui foutent leur petit bordel salutaire (les débats et embrouilles) dans le monde du jeu de rôles!

    RépondreSupprimer
  6. moi aime bien mais bof

    RépondreSupprimer
  7. J'avoue que j'avais énoooormément envie d'être là. J'ai bondis sur mon siège par moment. Les intervenants étaient très intéressant et très cultivés, ce débat m'a beaucoup plus et j'ai du respect pour toutes les personnes qui ont parlé. MAIS je pense que tout peut être art, y compris le jeu de rôle, et là ou j'ai vraiment eu tous mes poils qui se sont hérissés c'est la distinction cinéma et documentaire. C'est une frontière qui n’existe plus vraiment aujourd’hui de plus personnellement je prend mon pied bien plus devant un film d'auteur qui va mettre à mal mes conceptions du monde que devant un blockbuster américain qui je le sens n'est qu'une proposition insipide pour divertir les masses et surtout faire du fric. Bref je n'ai pas été d'accord avec toute la partie sur le divertissement à part avec romaric qui à une réflection que j'aime beaucoup, une sorte de version moderne de la vision pascalienne de divertissement.

    Bon je crois qu'en fait ça mérite un podcast, le jeu de rôle est il juste ou divertissement par exemple.

    Signé par un auteur de jeu de rôle et un réalisateur en devenir.

    RépondreSupprimer
  8. Un podcast très très intéressant, des débats apaisés et réfléchis. Bref, du bon.

    La question de comment juger tire plein de sujets essentiels.

    Une problématique est "qu'est ce qu'on attend d'un jeu", raison pour laquelle il est intéressant de connaître l'intention de l'auteur mais aussi d'avoir une idée des attentes du critique pour savoir si on va adhérer à ses conclusions.

    L'exemple de Romaric à propos des critiques de jeux vidéos allait dans ce sens : si on connaît les attentes du critique on peu estimer si son avis, qu'il soit objectif ou pas finalement importe peu alors, est pertinent pour sois-même.

    RépondreSupprimer
  9. Je me permets de rebondir sur le débat entre divertissement et "éducation" (le terme est mal choisi mais il est le plus proche à mon sens de l'idée développée dans le débat).

    A quel moment un média purement ou à vocation principalement éducative peut-il encore être appelé "jeu". Cette appellation ne renvoie-t-elle pas directement à une notion de divertissement?

    Il existe bien sur la notion de jeu éducatif mais le but premier de ces jeux reste de présenter un aspect divertissant sans lequel le message éducatif associé ne peut pas passer!
    A quel moment des produits trop éloignés de cette notion peuvent-ils encore être classés dans la même catégorie sans risquer premièrement de se retrouver isolés dans une catégorie de produits à laquelle ils n'appartiennent pas vraiment, mais surtout de se couper du public à laquelle elles pourraient vraiment se destiner? Par exemple, pour reprendre l'exemple cité dans le débat, combien de personnes intéressées (ou pouvant l'être) par une expérience interactive comme celle proposée par Heavy Rain ne l'ont pas fait tout simplement car ils ne suivent pas l'actualité du jeu vidéo et donc qu'ils peuvent être passés à côté.

    Tout ça pour vous remercier quand même de l'incroyable qualité de ce débat et des discussions animées mais courtoises de vos intervenants!

    Un dernier message: Mort au faux Empereur! Du sang et des crânes pour le trône de Khorne!

    RépondreSupprimer
  10. Chapeau aux intervenants, j'arrive très bien à comprendre leurs points de vue et à les trouver tous valables.

    Après avoir relu le dico, je me range avec ceux qui n'attendent pas forcément qu'un jdr soit divertissant (mais il peut l'être) mais il doit être plaisant.

    Une critique à Romaric : si tu rejettes le droit de faire une critique d'un jeu en ayant juste lu le livre mais sans l'avoir testé ("on ferme sa gueule" pour te citer), tu es un peu dur avec tenga alors que tu ne l'as ni testé, ni lu (une description de 15 secondes tout au plus).
    Je regrette aussi la question qui a été notée pour être reprise plus tard mais qui ne revient pas : combien de partie test faut-il ? Et je rajoute : avec les mêmes joueurs ?

    D'accord pour dire que c'est l'univers qui me fait rêver. Mais le regard que je vais porter sur le jeu c'est : le jeu nous propose d'en faire quoi ?
    Et pour moi, Prosopopée a un univers. Soit il le développe en 500 pages, soit il fait très court en renvoyant à notre culture. Je suis sincèrement attristé de constater que des personnes fortement impliquées dans le milieu du jdr passent à côté de ça.

    RépondreSupprimer
  11. Ylémort le Nécro9 juillet 2014 à 21:14

    Je vais faire court...
    Un podcast très intéressant que voilà je trouve...
    Des tonnes d'informations intéressantes et des points de vus tous valables se sont heurtés dans ce magnifique débat...
    Certe une question notée puis oublié...
    Certe un maxima mea culpa a du être fait...
    Mais franchement bravo c'est que du bon...
    Et oui même en 2014 vous avez de nouveaux auditeurs qui s'écoutent tous vos podcast, j'en suis...
    Voilà pour faire court. Maintenant je vous félicite encore tous pour ce podcast jdr et m'en vais, le sourire aux lèvres...

    RépondreSupprimer
  12. Bon podcast avec son lot d'énormités tout de même ! Doit-on juger une oeuvre d'art à l'aune de ce qu'elle produit sur celui qui la reçoit ? Evidemment non. Lorsque l'on fait la critique d'un film on ne critique pas un film sur ce qu'il produit dans la tête du public. C'est impossible cela reviendrait à ce qu'il y ait une critique par spectateur. Une jeu de rôle n'est pas uniquement la partie qu'il produit ! D'ailleurs la qualité des parties tient beaucoup plus à des éléments qui n'ont rien à voir avec le jeu lui-même, (homogénéité de la table, connaissance des joueurs entre eux, humeurs de chacun pendant la partie, etc...) C'est une contre vérité. Nous avons tous joué des parties fabuleuses avec des jeux très faibles et des parties lamentables avec de très bon jeux. Du coup les grilles d'analyses proposées par Vincent et Stéphane semblent être les bonnes. La discussion de la deuxième partie quant au respect des volontés de l'auteur est intéressante. C'est, selon moi l'écueil dans lequel les analyses Forgiennes ont emmené notre hobby. Un bon JDR doit être ouvert et permettre aux joueurs (MJ compris) de se l'approprier pour justement pouvoir y développer leurs thématiques personnelles. C'est une des libertés et des potentialités fondamentales des JDR, un peu bêtement sacrifié par la forge.

    RépondreSupprimer
  13. Intéressant commentaire.
    Cela m'a donné envie de réécouter ce podcast.

    RépondreSupprimer