Podcast One Shot N°87 : Minuit pour Toujours, un jeu de rôle de Donald Trump...
Minuit pour toujours est un jeu d'horreur rôliste en ceci que l'épouvante qu'il propose ne peut être émulée que par le jeu de rôle. Trois ministres (des MJ) à la
solde d'un directeur général (super MJ) cherchent à attirer le citoyen
(pauvre PJ) dans leurs épouvantables filets. Tous sont incarnés par des participants,
tous peuvent perdre ou gagner. La réalité dévisse et les joueurs vivent un vertige que seul ce jeu de rôle peut nous montrer...
Cette semaine avec Adrien, Valentin, Antoine et Fabien, nous revenons sur la publication de Minuit pour toujours et, cette fois, nous testons le jeu dans sa version finale. Comment le système de Minuit met-il toutes ses mouettes mécaniques dans un état de de stupeur ou de constante frustration ? Comment met-il en place cette authentique fuite du réel ? Ce jeu est-il nihiliste ? Est-il cynique ? Ou est-ce au contraire une œuvre foncièrement émancipatrice ? Ce jeu dégueulasse me met hors de moi ! Mais Valentin, Adrien et Fabien semblent prendre cela comme un compliment...
Bonne semaine à toutes et à tous ! Portez-vous bien et surtout jouez bien !
Un grand merci à Adrien, Luca, Valentin et Antoine pour ce jeu de rôle irréel. ^^
RépondreSupprimerEt Fabien ! :p
SupprimerEt Fabien et Lucas (avec un "s") ! =D
SupprimerSur la réalité : "Quand on me dit que mon bébé a des taches, ça veut dire que mon bébé a des taches". Malheureusement, n'importe quel ministère (même celui qui a énoncé ce fait) peut contredire cette déclaration plus tard. Donc non, ce qui est dit n'est pas la vérité. Et on a un jeu où l'absence de réalisme et de cohérence est assumé. Et ça retire d'ailleurs toute l'horreur du "il n'y a pas de réalité" car c'est un prérequis, et pas une angoisse distillée sourdement. De la même façon qu'un plan large sur un monstre en papier mâché fait moins peur qu'une ombre furtive et récurrente dans le coin du champ de vision.
RépondreSupprimerJe pense donc que la Promesse du jeu n'est pas tenue.
Sinon, Adrien a raison : ne pas confondre biologie et agronomie.