jeudi 11 avril 2013

Le Garage n°5 : Le Propos



(Durée 01 : 25 : 01)

Sur la Cellule, on a coutume de dire que le propos d'un jeu est important. Nous n'avons jamais vraiment pris le temps de définir notre fameux propos. Ce Garage, enregistré avec Flavie, Fabien et Cédric, revient sur cette épineuse notion. Quelle est la définition du propos ? Qui porte le propos dans un jeu de rôle classique ? Est-ce le meneur ? L'auteur ? Le créateur du scénario ? L'univers ? Le système ? Quels propos peut-on transmettre à travers le jeu de rôle classique ? Quels propos peut-on transmettre grâce à la narration partagée ? Le jeu a-t-il nécessairement besoin d'un propos ?



Initialement, le podcast ne jouit pas d'un excellent son, mais il s'améliore au fil des minutes. Nous sommes désolés pour les problèmes de téléchargement rencontrés la semaine dernière. Comme promis, ces soucis sont à présents derrière nous. Il s'agissait d'une simple mise à jour de notre hébergeur.

Bonne semaine à tous ! Merci de votre fidélité !

6 commentaires :

  1. le son est bizarre au départ mais cela s'arrange après. Depuis le système de notre podcast par téléphone s'est beaucoup amélioré. ^^

    A priori les problèmes liés aux téléchargements devraient être résolus. mais honnêtement... je conserve des doutes. N'hésitez pas à reporter les problèmes rencontrés dans les commentaires.

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  2. Un podcast très intéressant encore une fois!

    J'approuve tout à fait votre point de vue qu'il n'y a aucune opposition entre s'amuser et faire fonctionner son cerveau, bien au contraire.

    Par contre je diverge de Romaric quand à la notion de respecter l'auteur en abordant sa création de la façon exacte qu'il a prévu: j'aime écrire et une des choses que ma pratique du JdR m'a apporté est de décrisper un certain réflexe de propriété.
    En tant qu'auteur, oui je cherche à transmettre quelque-chose (sinon à quoi bon me donner de la peine?) mais que le lecteur/joueur/mj teinte l'expérience, soit inspiré à explorer d'autres voies, ou même découpe ma création en tranches pour récupérer des pièces qui lui plaisent et en faire tout autre chose est pour moi une richesse et non un regrettable manque de respect!
    De même lorsque je suis le lecteur/joueur/mj, je n'ai aucune vergogne à adapter et rebondir selon mes désirs... ce qui ne m'empêche pas pour autant d'aussi essayer la version originale stricte et d'apprécier la vision de l'auteur lorsque j'en fais le choix.

    Je comprends qu'on puisse avoir une approche moins "logiciel libre" de sa création mais ne vois pas de quel droit un auteur viendrait imposer des règles à mon imagination et à mes tables de jeux. Les proposer, en revanche, c'est une démarche tout à fait différente.

    Sinon, la mention de "JdR classique ayant un coté monarchique" me fait penser à un autre exemple de façon dont la pratique influence le propos: je n'ai personnellement pas eu, jusqu'à présent, l'opportunité d'essayer un JdR non classique et le plus gros de ma pratique s'est fait en parties improvisées et en MJ-tournant.
    En gros mon week-end de JdR typique commence sans MJ attitré par le groupe ruminant un moment en silence chacun dans son coin. À un moment le plus inspiré s'écrie "j'ai une idée" et se voit alors proclamé MJ pour un scénar. MJ traditionnel, donc, avec même un pouvoir assez étendu, par exemple c'est typiquement lui qui décide unilatéralement du jeu choisi (ou en mode libre, de l'univers).
    On joue la partie et on recommence, chacun peut avoir son tours de MJ s'il a des idées mais ce n'est pas pour autant une obligation et, selon l'humeur et l'inspiration, certains peuvent s'y coller plus ou moins que les autres. Nous faisons juste, informellement, preuve de bonne volonté pour éviter de monopoliser la place quand d'autres en ont envie et n'on pas eu leur tours ou au contraire pour que celui qui déborde d'idées ai l'occasion d'être joueur même si les autres l'auraient bien laissé mener pendant tout le week-end.

    Je ressens ce style comme une conversation: si tout le monde parlait en même temps on ne communiquerait plus, donc en général une personne prends la parole et les autres se taisent et écoutent. Cette prise de pouvoir permet de s'exprimer mais n'est pas oppressante tant qu'elle est acceptée et surtout ponctuelle, la parole étant rapidement "rendue" à la disposition de qui voudrait la prendre. Par opposition par exemple à une conférence où un seul y aurait droit. La hiérarchie des rôles est ainsi assez ouverte et volatile pour ne jamais se fixer et on reste dans des rapports d'égaux à égaux.

    Ce qui est intéressant c'est que la succession des parties influence lourdement le propos induit: si on prenait exactement les mêmes parties, pas juste les mêmes règles ou scénarios je parle bien des parties complètes, mais qu'on ai l'habitude que les précédentes et les suivantes aient toujours le même MJ... tout changerait.

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  3. Podcast très intéressant; dommage pour le son. On a du mal à entendre votre intervenant téléphonique; de plus, j'ai parfois l'impression qu'il n'avait pas assez la parole, peut-être simplement parce qu'il n'était pas présent physiquement autour de la table ;-(
    Sinon, très bon sujet.
    Ca m'a donné l'envie de revoir un peu les jeux auxquels j'ai joués en me posant la question du ou des propos exposés dans ces jeux.
    Je pense que ça peut être un exercice amusant et instructif.

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  4. Merci de continuer à faire péter les références à Mr Manatane. Je me marre à chaque fois. :D

    Allez, en vous remerciant, bonsoir !

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  5. La volonté affichée d'expliquer les théories est louable mais on voit que ça ne marche pas du tout...Qu'est ce que c'est chaotique!! Quand j'écoute vos podcasts j'en déduis que les étiquettes "narrativiste", "narration partagée", "traditionnel" (et autres) ne sont vraiment pas indiquées pour définir le mécanisme d'un jeu de rôle en particulier...ET je ne crois pas que le problème vienne de votre méconnaissance du sujet. La preuve, malgré votre "maîtrise" de ces théories, vous n'êtes pas souvent d'accord sur l'étiquetage. Pourquoi vouloir, à tout prix, enfermer un jeu dans une case? On peut pourtant parler d'un système et le critiquer sans passe par là.
    ça me fait penser aux étiquettes pour définir un style musical: elles sont souvent fausses, incomplètes, changeantes et trompeuses..il faudrait en inventer à chaque fois une, non pas par groupe, mais parfois à chaque nouvel album...

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  6. Sympa comme podcast garage, et AMHA il est beaucoup plus utile que celui sur le système de résolution, merci beaucoup

    Sinon j'ai une idée de podcast garage eventuellement (même si c'est surtout une problématique sur les jdrs classiques), quid du manuel des joueurs et du manuel des maitres? dans le jeu quelle séparation faire au contenu prévu pour les joueurs et celui pour le meneur de jeu? quid des secrets? des aides de maitrise etc etc etc

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