jeudi 31 janvier 2019

Podcast One Shot N°68 : This game contains absolutely no triggering material, de PH Lee


(Durée 01 : 39 : 13)
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This game contains absolutely no triggering material est un jeu de PH Lee qui ne contient aucun matériel pour gérer la sécurité émotionnel. Par conséquent, le jeu interdit de jouer des scènes qui pourraient déclencher la mise en place d'un tel système. Les participants incarnent les personnages suivants : Dustin, un beau-père de famille, bien sous tous les rapports, Kyla, sa belle fille, et un certain nombre de bystanders, des témoins, des passants, des gens qui vont assister aux frictions entre Dustin et Kyla.

Antoine Morgenthaler, au cœur du jeu et de son propos

Avec Antoine, Jérôme, Valentin, François, Pierre, Jérémie et Fabien, nous testons this game pour vous et nous découvrons peu à peu son propos, sa cohérence et le message qu'il cherche à transmettre aux joueurs de jeu de rôle. Comment le jeu met-il en place ses hors-champs dérangeants, ses scènes invisibles ? Quelles sont les mécaniques qui permettent cette fameuse diffusion de responsabilité ? Ce jeu peut-il jouer un rôle politique, un rôle militant ?

A très bientôt ! Bonne semaine à tous et à toutes. Portez-vous bien et surtout jouez bien !

25 commentaires :

  1. @Romaric : Ok, donc depuis un navigateur avec Ghostery et AdBlock, cela ne marche plus. Depuis un téléphone, donc...

    J'ai 4 questions:
    - est ce que la thématique du jeu tourne autour de la consensualité ?
    - est ce que finalement ce n'est pas un "serious game" ?
    - est ce que c'est un jeu de rôles tel qu'on l'imagine quand on entend l'expression ou un scénario avec règles ?
    - est ce que le jeu prévient son auditoire ? Il y a un contrat social dans le texte ou bien le texte se résume à "voici une arme anti-dépressifs, quelques cartouches, un titre cynique a ne pas prendre au premier degré, une golden rule qui ne peut pas être suivie qui porte le nom du jeu...". La démarche est elle vraiment adroite quand elle peut être aussi suivie par des gens en fragilité sur ce type de thématique (thématique par ailleurs très rependue aux US, on ne compte le nombre de séries sur le sujet, ou de débats soulevés par l'élection de l'autre gros porc, ou l'arrestation de violeurs en série dans le showbiz, c'est un peu si en France on avait un jeu qui défonce le contrat social et... Oh wait a minute...)

    Le jeu a l'air bien fait pour démontrer des choses dans son propos. Cependant, en forçant / scriptant les relations interpersos, j'ai l'impression que ca se fait au chausse-pied.
    Il faut absolument ne pas prendre ce jeu a la légère et ne jouer qu'avec des gens dont on est sur que des problèmes perso n'ont pas été enterrés, et qui le vivent particulièrement bien. Face à ce type de crise, chacun sa solution, non ? Si elle fonctionne, quel est le problème ?

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    1. (je précise que je ne suis pas contre ce jeu. Par contre, je pense qu'il faut prévenir que certaines personnes auront besoin d'un psy comme arbitre parce que ce genre de déterrage est habituellement opéré par des gens formés)

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    2. Je ne suis pas sûr de comprendre tes questions mais voici ma réponse: le titre est bien entendu, profondément ironique et grinçant, il dit précisément que c'est un jeu qui, en refusant d'expliciter des problématiques dures, les exacerbe. Le sous-entendu pour moi étant que 1. des techniques d'évitement comme la X-card sont dangereuses 2. un jeu qui se veut safe à tout prix peut paradoxalement être beaucoup plus dangereux puisqu'il ferme les yeux sur ce qui peut advenir; en quelque sorte il n'existe pas réellement de jeu de rôle "Personne ne sera blessé" (par opposition à la posture "Je ne te t'abandonnerai pas"), tous les jeux de rôle sont potentiellement dangereux.
      Par conséquent et avec cette lecture, le participant est prévenu dès le départ et sait où il met les pieds.

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  2. Mais tout les participants ne le lisent pas, au sens propre, ce jeu.
    Et au sens figuré, le sens du jeu, s'il est mal transmis, me semble particulièrement dangereux a utiliser n'importe comment, non ? (ce qui implique la responsabilité du mec qui est arrivé avec le pdf sous le bras ?)

    Je comprend la thèse défendue, vous avez été bien clairs (je pense), et "je crois" que j'approuve cette démarche.

    C'est sur sa dangerosité que je m'interroge, et sur son côté "hey les copains, et si on s'amusait a nous pourrir le moral ?".

    C'est un jeu qui sert a quelque chose de sérieux. Du coup est ce un jeu ?

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  3. Mon point de vue sur la question (qui est évidement un ressenti 200% subjectif de joueur) en ayant incarné le rôle difficile de Kyla, c'est que ce n'est pas un jeu pour se pourrir le moral.

    C'est un jeu fait pour vivre une expérience particulière et ressentir des émotions, et quand bien même il fait écho à une situation réelle absolument ignoble, la vivre dans le cadre d'un jeu est très différent.

    Dans toute fiction ou oeuvre en général d’ailleurs des émotions négatives intenses peuvent être recherchées sans que cela ne fasse réellement mal aux participants dans la vaste majorité des cas. La catharsis d'émotions négatives fortes peut être une expérience très plaisante en soit.

    Enfin sur la question du sérieux et du jeu c'est une question vaste mais à titre très personnel j'ai toujours trouvé que le concept de "serious game" n'avait aucun sens. Pour moi participer à un jeu et l'attitude ludique qui en découle est impossible sans une certaine forme de sérieux vis à vis de l'activité pratiquée. Un jeu a beau être hors du monde et "inutile" en théorie, en pratique c'est un condition nécessaire pour pouvoir joueur que d'accepter le temps de la partie que l'on prenne l'activité de jouer très sérieusement.

    Le terme serious game de ce que j'en ai vu me semble être avant tout une étiquette pour décrire des jeux dont le fond, le contenu, les thèmes seraient soit-disant plus sérieux parce qu'ils visent explicitement à enseigner quelque chose. Mais celà ne décrit en rien le gameplay, la forme, les expériences recherchées etc donc c'est assez superficiel comme étiquette. La majoritédes serious game que je connais se focalisant sur du 'contenu' à enseigner en occultant complètement les considérations de gameplay, d'expérience de joueur ou d'agentivité n'exploitent pas ce qui fait les forces du média jeu et ce qu'il pourrait apporter d'intéressant à l'enseignement si c'est le but recherché.

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  4. @Romaric: il y a 16 trackers sur ta page, c'est bien ça qui m'empêchait de poster.

    @Antoine: On est dans une approche utilitaire du jeu, c'est pour ça que j'estime que ce jeu est proche des serious games. Leurs formes, les qualités ludique que tu leur donne importent peu.
    Les jeux n'ont pas souvent vocation à avoir une utilité, or celui-ci semble avoir une vocation utilitaire, justement. On ne joue pas "utile", sauf avec un serious game.

    Je pense qu'il serait intéressant d'y jouer avec des psy. C'est sympa de rouler à 130 en sens inverse sur l'autoroute sans la ceinture, ça fait des bonnes sensations aussi. Mais quand même, j'aimerais bien avoir l'avis d'un cascadeur professionnel avant de m'attacher sur la galerie.

    Vouloir optimiser des sensations avec des règles qui incitent à l'immoralité dans le cadre d'un jeu, on est plus ou moins d'accord que ça décrit peu ou prou ce dont parle ce jeu ?

    Je n'utilise pas le mot immoralité pour faire réac : la distribution des rôles et le système cohercitif des règles est quand même un point qui a fait tiquer Valentin "stop, allo sos assistante sociale"). Dans ce cadre là, précis, met-y une victime réelle de trauma, piégé dans une partie mal présentée par celui ou ceux qui ont voulu l'organiser. Tu obtiens des larmes. C'est là que je trouve le procédé maladroit.

    Le jeu dit "ok, tout le monde dans le grand huit", oh on était avec mamie cardiaque, oups ?

    C'est, quand on souhaite aborder ce type de problématique, ce que je suppose être une désinvolture, ce "oups", qui me fait me poser ces questions là.

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    1. @Antoine : ce jeu n'est pas innocent. Il n'y a pas qu'avec les victime de trauma que cela pose problème.
      On s'y imagine mal y jouer avec des enfants ou des gens âgés, deux populations qui ont toute les bonnes raisons du monde pour être terrifiés par les non-dits, par exemple, non ?

      Y a t'il un disclaimer "fortement déconseillé pour les allergiques au non-dit", au moins, quelque part dans le corps du texte ?

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  5. Je pense que ce que exprime Arca c'est qu'en écoutant le début du podcast on a un doute sur la manière dont le jeu indique à celui qui veux le faire jouer comment introduire le propos/la mécanique aux autres joueurs pour savoir si ils sont prêts à y jouer.

    Parce que c'est vrai que même si il y a une grosse alerte comme quoi le jeu peut être difficile, je ne crois pas de mémoire qu'on ai explicité avant de jouer en quoi il pouvait être difficile ou risqué émotionnellement.
    Le titre lui même fout un petit malaise à cause de son côté ironique qui tend à faire penser à un piège.

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    1. OK, je comprends.
      J'admets que dans la manière de présenter le jeu, j'ai pu le prendre à la légère (notamment immédiatement au début en "forçant" Antoine à jouer). Pour ma défense, j'étais moi-même en fait assez mal à l'aise. J'aurais sans doute dû prendre plus de précautions, en particulier avec un jeu aussi spécial et thématique.

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    2. @Anonyme : oui, c'est précisemment ça.

      @Fabien : "forcer Antoine", je n'ai pas repris l'exemple car c'est très dépendant de ce qu'il se passait dans la pièce avant ou de vos rapports persos :)

      J'aimerais être rassuré par ce qui est écrit dans le jeu à propos de la sécurité émotionnelle : j'ai l'impression que l'auteur, par coquetterie peut être, esquive le sujet intentionnellement.

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    3. Salut Arca, non le texte du jeu ne dit rien à propos de la sécurité émotionnelle en-dehors de son titre. Je ne pense pas que ce soit par coquetterie, je crois plutôt que c'est précisément en faisant disparaître quelque chose qu'il le met en valeur; le titre dit bien combien l'absence de barrière peut être dangereuse, voilà pourquoi il est glaçant dès le début.

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    4. Merci Fabien.

      C'est ceci que j'appelais de la coquetterie, une volonté de séduire avec un design.
      Cependant, je traverse une période personnelle compliquée (mais tout va bien) qui m'empêche de prendre ce type de sujet avec légèreté.

      Merci pour cette réponse que j'attendais.

      Tu indiquais suivre l'auteur, peut être que cela serais un retour utile à lui faire ?

      Sans être grave, j'aimerais bien savoir s'il a réfléchi au type d'inclusivité que je mentionnais plus tôt, à savoir les jeunes et les vieux. S'il estime son jeu tout public, la démarche est bonne (après tout, je n'ai pas lu le jeu, et le seul retour dont nous avons eu connaissance, c'est celui d'une bande de potes a l'aise dans leurs baskets :))

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  6. J'aurai du commenter en direct car j'oublis pas mal de trucs qui m'ont fait fulminer mais je tiens à réagir sur le coup de la X-card. Encore une fois, c'est un outil comme un autre et placer la critique dans ce podcast semble vouloir dire que ce jeu serait une démonstration des problèmes liés à l Xcard et à l'invisibilisation des sujets gênants voir traumathiques.

    Je trouve que, si c'est le cas, c'est extrêmement biaisé comme démonstration. Si je design des règles menant nécessairement au fait que cacher un contenu est oppressant, alors je prouve que cacher des éléments gênant est oppressant. C'est biaisé comme raisonnement...

    Après, le savoir est une chose, mais attention à ne pas généraliser la X card à "outil d'invisibilisation". Il y a plein de manière de réagir à l'évocation des ses traumas. Toutes les personnes en ayant subi (moi compris), ne sont pas ok pour dire "faut en parler plus et moins l'invisibiliser". Dans un cadre non safe, quand je ne connais pas les gens, si mes traumas sont évoqués, soit je me retrouve à les évoquer assez brutalement, soit je préfère ne pas les aborder. Oui, dans un monde parfait, tout le monde est bienveillant et accueille l'évocation d'un trauma facilement, on pourrait se passer de cet outil, mais on ne vit pas dans ce monde parfait.

    Alors oui, dans un cadre non prévu pour ça, si une thématique liée à mes traumas apparaît, ça me paraît important d'avoir la possibilité de l'occulter. Parce qu'en général, la Xcard, ce n'est pas une personne non concernée par le thème qui va la saisir mais bien une personne concernée, et c'est à elle de décider si elle veut ou non évoquer les thèmes compliqués.

    Bref, j'ai bondi face au manque d'opposition à la critique de cette technique. Je comprend que critiquer est important, mais ça me semble important de rappeler que ça peut aussi être un outil utile, bien que pas adapté à tous les jeux et toutes les pratiques.

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    1. Je pense que, comme le fait remarquer Valentin, ce jeu est à replacer dans le contexte de cet article du même auteur:
      https://plus.google.com/+BenLehman/posts/DTaEThFLZAR

      Son but est bien de montrer que la X-card, comme tout mécanisme de sécurité émotionnelle, ne résout rien tout seul et peut s'avérer dangereux si on n'y réfléchit pas. Il crée un jeu pour illustrer ça, mais ça n'invalide pas la X-card totalement, ça impose juste de renouveler notre vigilance.

      La réflexion de fond me semble être qu'on ne peut jamais faire l'économie d'une vigilance et d'une réflexion constante avec la sécurité émotionnelle. Quand on voit les débats çà et là, la sécurité émotionnelle se résume à la présence et l'usage d'une X-card, ce qui est particulièrement dangereux si on n'y réfléchit pas plus.

      Ta réflexion à toi est bien entendu infiniment plus avancée que cela, donc sans doute que ce propos ne t'est pas adressé.

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    2. @Maxime : l'auditeur le plus bête (moi :p) a compris que cette critique était un avis personnel de PHL et qu'il n'engageait que lui.

      Il a juste mis un mécanisme de jeu d'horreur dans un jeu moral : l’innommable d'HPL est remplacé par l'indicible de PHL :)

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  7. Un grand merci à la cellule pour ce podcast. Je salue également le courage des podcasteurs car l'exercice nécessitait de se mettre un peu a nu.

    Votre démonstration est claire. Ce jeu vise à démontrer la nécessité des outils de sécurité emotionnel en jdr, en général, et pose la question de la pertinence de la x card en particulier. Ce, en rentrant dans le lard des joueurs sans aucune forme de protection.

    Du coup je m'interroge aussi sur le fait que la base mette bien en garde contre le contenu, ce jeu est vraiment à ne pas faire jouer sans une mise en garde quant aux thèmes abordés. Enfin je pense que le podcast devrait absolument mettre un warning, même si les auditeurs sont moins exposés que les participants au jeu, eux sont seuls face à leur ressenti. Vous devez les proteger à minima.

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    1. C'est vrai qu'un avertissement au moins dans le texte ne serait pas de trop. C'est bien la première fois que j'arrête un podcast de la Cellule avant la fin parce que mal à l'aise.

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    2. Merci pour ces retours, c'est effectivement aussi la première fois que nous sommes amenés à nous poser cette question. J'en parle à Romaric et on en discutera aussi collectivement à la première occasion.

      Personnellement, sur le principe, je suis à 100% pour mettre des trigger warnings sur toute œuvre, y compris un podcast, mais c'est juste que je n'y avais jamais pensé jusque-là et que je ne sais pas encore comment aborder la question.

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    3. En effet, les auditeurs sont potentiellement en danger. Si on veut aller jusqu'à parler de traumas, on se rend compte (de ce que je sais grace à un psy du milieu du GN) que ya trois types de personnes pouvant souffrir de stress post traumatique:
      - Les victimes primaires, ayant subies directement l'évènement.
      - Les victimes secondaires, proches des victimes primaires qui subissent par empathie forte avec les premières.
      - Les victimes tertiaires, à qui on raconte l'évènement (psy, auditeurs d'un podcast etc etc).

      Là, ça reste soft, on ne parle pas d'un évènement traumthique comme le peuvent l'être un attentats ou une agression, mais ce qu'il se passe dans notre imaginaire ou en vrai ne fait pas forcément une grande différence pour le cerveau. Je ne dis pas qu'on doit tomber dans la peur de tout tout le temps, mais avoir ce gens d'infos dans un coin de la tête peut être utile. Et au contraire, faut pas les cacher, faut en parler, la connaissance des possibles problèmes nous renforce :).

      Comment informer ? En mettant une bannière et en en parlant dans le texte sous le podcast, voir enregistrer un disclamer en début de podcast.

      [TW] Violence parentales. Invisibilisation des traumas.

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    4. Sérieusement ? C'est normal ce niveau de fragilité ? On se demande comment certaines personnes ont réussis à survivre jusqu'à l'âge de jouer au jeu de rôle. Il y a vraiment un soucis...

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  8. Je précise que, moi aussi, je me suis demandé si je n'allais pas arrêter ce podcast avant la fin car très mal à l'aise.

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  9. "Sérieusement ? C'est normal ce niveau de fragilité ? On se demande comment certaines personnes ont réussis à survivre jusqu'à l'âge de jouer au jeu de rôle. Il y a vraiment un soucis..."

    Ton commentaire me met particulièrement mal à l'aise, auditeur. Je n'arrive pas à déterminer si tu te moques des gens qui font attention aux ressentis des autres et à leur vécu. Es-tu en train d'écrire que ce sont des "fragiles inadaptés" ou est-ce ma lecture de ton texte qui est maladroite ?

    Si c'est le cas, tu devrais peut-être envisager de questionner cette position qui consiste à critiquer les gens sensibles.
    Oui, en fait, c'est normal. Tout le monde peut et a le droit de mal vivre des sujets, des situations, et ce autant que cela est nécessaire pour son confort. Le vécu des individus et leurs ressentis nous échappent bien souvent et nous ne sommes pas légitimes à porter de jugement sur leurs affects. Seuls ceux qui souffrent sont en mesure de quantifier la souffrance qu'ils ressentent, et cela vaut aussi pour la gène. Il est bon, au contraire, d'avoir le courage de dire ses fragilités. C'est toujours plus sain et constructif que de se blinder et de rire de ceux qui expriment leurs émotions. Ces gens "fragiles" là, tu sais, font souvent des individus vigilants aux autres, ce qui est une qualité précieuse en ce bas-monde.

    Mais si je me suis fourvoyée sur mon interprétation de ton message, je te présente mes excuses : il y a des termes qui me font réagir un peu fort. Je trouve particulièrement nocif de se plaindre des gens sensibles, quand on voit la peur qu'il y a à exprimer son ressenti parfois. Allez tout le monde, courage :)

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    1. J'avais oublié qu'on vivait à une époque où se sentir victime est une vertue... Milles excuses

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  10. Merci pour ce joli commentaire :) (même si moi aussi je ne suis pas sûr d'avoir bien compris le commentaire du dessus qui t'a fait réagir !)
    Et donc, vive les gens sensibles ! ^^

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