jeudi 14 mai 2015

Podcast JDR : Le bon et le mauvais Maître du Jeu ?



(Durée 01 : 24 : 37)
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Nous sommes le Jeudi 14 Mai 2015, c'est l'Ascension, l'occasion pour nous de monter le niveau de notre podcast hebdomadaire en se posant enfin une vraie question : y a-t-il, oui ou non, cré vain dieu la Marie, de bons et de mauvais maîtres de jeu ?


Avec Vincent de Corville, Vivien de Pitibon-sur-Sauldre, Maxime qui vient d'Ariège, Adrien S, Jérôme Cahuzac et Jeff de Poitiers, cette fois, nous ne rentrerons pas "broucouille" de la chasse. Loin d'être une question à la con, cette énigme va nous amener à penser par delà le bien et le mal que, finalement, le meneur de jeu est ailleurs, en compagnie de galinettes cendrées.

Bonne semaine à tous ! Portez-vous bien et surtout chassez bien !

15 commentaires :

  1. Un sujet traité très sérieusement contrairement aux apparences ;)

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  2. Globo (Xavier de Canteloube)14 mai 2015 à 15:54

    Mon bon Romaric, je pense qu’il est temps de tordre définitivement le cou à un canard.

    1) Il n’existe pas de scenario pour sombre. Puisque Sombre est un système générique pour de l’horrifique « comme au cinéma ». Il n’y a que des scenarios de jeux horrifiques ou des scenarios de films horrifiques. Apres et quelque soit ta source d’inspiration, que tu donnes des stats pour l’appel de cthulhu, maléfice ou sombre … peu importe.

    2) Les scenarios de la base de Sombre n’existent pas pour illustrer qu’il existerait un scenario spécifique à Sombre. J’en veux pour preuves les scenarios très différents qu’a publiés Johan. Non, quand il publie un scenario c’est pour illustrer le propos de ses articles et non établir une norme.

    3) Si pour jouer à un jeu et que, en plus de devoir jouer BZB (by ze book), il ne faut jouer que les scenarios de l’auteur sous peine de ne pas jouer « réellement » au jeu… on n’est pas sorti de l’auberge.

    4) Le scenario que nous avons joué lors du test de Sombre est un scenario 100% Sombre. Il a simplement été inspiré d’un scenario pour Maléfice. Derrière le scenario original j’ai un document Word de 14 000 signes de notes pour mon adaptation …

    5) Le scenario testé respecte scrupuleusement les codes et les normes du scenario classique tel que Johan le définit et l’illustre avec « House of the rising dead ». C'est-à-dire un huit clos, un PNJ pour relancer les joueurs et dynamiser la partie. Une adversité ou « les joueurs sont les plus dangereux », pas de « boss final », une unicité de temps et de lieux, une monté horrifique progressive. CQFD

    Dire que pendant, le podcast sur Sombre nous n’avons pas joué un scénario Sombre est FAUX. Cela ne fait au mieux que prouver, Romaric, soit ta mauvaise foi, soit l’incompréhension que tu as de Sombre voir peut être des jeux horrifiques en général.

    De la à en déduire que si la Cellule veut tester un jeu horrifique, il ne faut pas que Romaric Briand soit présent, il n’y a qu’un pas.

    Pour finir et malgré mes propos peut être dur, je tiens, Romaric, à te réitérer toute mon affection et toute mon admiration pour le travail que tu effectue. C’est aussi, il faut bien en convenir, un plaisir d’auditeur de podcast de la Cellule que de « bondir » régulièrement en réaction aux propos que tu tiens parfois …

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  3. Hello la cellule!

    Plusieurs fois les participants utilisent l'argument du meneur-lecteur:
    "Est-ce qu'un meneur qui lit aux joueurs mot-pour-mot son scénario, c'est un bon meneur?".
    Personnellement, c'est précisément ce que j’attends d'un meneur de D&D4, car cela me garanti un véritable équilibrage et cela m'assure que je risque de perdre sans me faire sauver par une tricherie quelconque (et c'est tout le sel du jeu).

    Bien à vous,

    Valentin

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    1. Du coup, Valentin, des jeux comme Descent ou Super Donjon Explore ne seraient-ils pas plus appropriés ? des jeux de plateaux où on joue des personnages qui évoluent et dont on doit optimiser le placement et l'usage des pouvoirs et où un maître du donjon suit des règles précises et a pour objectif de gagner ? Rien n'empêche dans ses jeux de jouer l'avant quête à la taverne et l'après quête à la taverne ou de faire des blagues au milieu du jeu et là, lire est plus important que conter...

      Mais au delà de ça (je pense bien qu'il y a de nombreux autres aspects qui te font préférer le jdr au jdp) si vous avez défini à votre table que c'est ce que vous attendiez, alors le podcast identifie votre meneur comme un bon meneur ! Si tout le monde est content car vous respecter à la ligne ce qui est écrit, alors vous avez un bon meneur, ou du moins, un meneur adapté à vous.

      Personnellement ça me soulerai même si de temps en temps je lis Sens mot pour mot à me PJ et ça ne les dérange pas.

      Maxime

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    2. Bonjour Maxime,

      Je vois D&D4 comme un Descent avec une petite place pour les scènes hors-combat (négociation, énigmes, quelques petits choix narratifs...). Et je préfère jouer à D&D4 pour cette raison.

      Et donc, si je résume les idées du podcast:
      - Mon MJ n'est ni bon ni mauvais, c'est seulement D&D4 qui est un jeu qui nous correspond.
      - Si mon MJ bidouille D&D4 et que nous n'aimons pas la partie, c'est le bidouilleur et non le MJ qui est en faute.

      "Si tout le monde est content car vous respectez à la ligne ce qui est écrit [...]"

      Cette phrase est pour moi essentielle, et va bien au delà de D&D4. J'aimerais acheter des jeux qui me disent exactement ce que je dois faire en tant que MJ, car je ne veux pas concevoir un nouveau jeu ou le bidouiller, je veux jouer là maintenant et prendre du plaisir en respectant une recette donnée. Cette recette peut-être complexe, autorisant plusieurs "styles" de maîtrise, mais j'aimerais qu'elle soit écrite et univoque (et fonctionnelle).

      Valentin

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  4. Quelques pistes que m'évoquent le podcast:
    - la "chose impossible avant le petit dej" est une vraie source de liberté et... de jeu. C'est peut être un outil à mettre entre des mains expérimentées mais pourquoi vouloir s'en priver?
    - en tant qu'animateur le MJ est bon selon la qualité du temps passé par le groupe, donc on peut empiriquement dire qu'il y a un bon et un mauvais. La question est "est ce qu'on limite le MJ au temps d'animation limite". Sinon, on peut ajouter la préparation: lecture des règles, du scénario etc. Mais alors aussi il faut bien prendre en compte le choix du jeu, il faut prendre en compte l'attente des joueurs. Le bon MJ est celui qui sait s'adapter.
    - Sur les attentes des joueurs, ce n'est pas non plus l'alpha et l’oméga. Le MJ peut aussi apporter des choses inattendues et bienvenues à son groupe. Le MJ peut aussi être initiateur.
    - Sur l'autorité, est ce que le bon MJ n'est pas celui qui adapte sans arrêt son autorité à ses joueurs. Par exemple, qui décrit l'action d'éclat du joueur timide et qui laisse le volubile faire le job. (Équité plus qu'égalité).
    - Si on réduit le "bon" à "affinité personnelle", on nie la notion de la beauté par exemple. Si on réduit le 'bon' à l'application du système, on perd de vue le social et l'humain.
    - Dire que le bien/mal n'existent pas est pertinent mais tient de ce que j'appelle de la mauvaise foi rhétorique: on vide de son sens le mot mais on continue de l'utiliser.

    Finalement le MJ classique n'est pas simplement l'animateur/initiateur, c'est à dire celui sur qui on compte pour que la partie se passe bien, pour compléter tout ce qui "manque"? Est ce que le Jeu lui même n'est pas qu'un simple outil de plus? Comme le scénario?

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    1. Bonjour,
      Ne comprenant pas bien l'article de PTGPTB sur le sujet, et l'ayant compris à une époque mais l'ayant oublié, je voudrais vous demander un éclaircissement, s'il vous plait :

      1. Qu'est ce que "Le truc impossible avant le petit dej'"? Peut-on le résumer en quelques lignes? Voir même en une phrase de langage commun?

      2. Pourquoi ce nom? À quoi fait-il référence? Avez vous une explication également succinte?

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  5. Vous n'avez pas abouti à grand chose je trouve, au bout de votre débat...

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  6. Le truc impossible avant le petit déj', c'est l'assertion selon laquelle le MJ contrôle l'histoire et les PNJ, et les joueurs contrôlent les personnages principaux de cette histoire. Mais si les personnages principaux sont sensés prendre les décisions et donner son orientation à l'histoire, alors le MJ ne la contrôle pas, et inversement, d'où la contradiction.
    Le terme de "truc impossible avant le petit déj'" vient du roman Alice au pays des merveilles, où la duchesse dit à un moment à Alice qu'elle pense à plusieurs choses contradictoires et impossibles avant le petit déjeuner en tant qu'exercice.

    Sinon je rejoins la position de Julien : le bon MJ, c'est celui qui fait en sorte que les gens autour de la table se soient fait plaisir, lui y compris. Ce qui peut impliquer de choisir ses joueurs et son jeu pour que la mayonnaise prenne, mais ça me semble une définition assez objective. Ce n'est pas un bon MJ au sens moral, mais parce qu'il remplis bien son rôle.

    Après on peut discuter des qualités nécessaires, et elles vont dépendre d'un jeu et d'une table à l'autre, même si certaines vont revenir plus souvent.

    Ceci dit, une fois cela dit c'est vrai que c'était difficile de faire le podcast sans tomber dans l'énumération, mais ça pouvait être intéressant de mixer des anecdotes, des conseils, et des idées sur la question pour différents types de jeu.
    Dommage que Rom se soit renfermé dans sa position et ait empêché le podcast d'aller plus loin.
    C'est comme en philosophie : tu peux dire que le beau en soit n'existe pas, et après discuter d’esthétique pendant des heures.

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    1. @AntoineG : Merci beaucoup! Je remplacerais volontiers "assertion" par ",en gros, l'idée", mais sinon c'est, précis, clair, bien posé : impec mec! ^^

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  7. @Antoine :
    Je ne suis pas d'accord, je trouve que Rom' a bien cadré le sujet, au contraire, pour éviter que ça tourne à la foire. En philo, si le sujet est "le Beau existe-t-il en soi ?" et que tu réponds par 4 doubles pages sur l'esthétique, tu vas être considéré comme hors-sujet ^^

    Je suis cependant d'accord sur le fait que parler d'anecdotes, conseils, etc., pour améliorer ses tables, aurait pu être également intéressant. Mais sur un autre podcast (qui risque d'être bien le bordel s'il n'est pas correctement amené) ;)

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  8. @kcrabeurk :
    Je ne vois pas ce que tu reproche à assertion, ça marche dans ce contexte ;)

    @Jérôme :
    D'accord dans le principe, c'est juste qu'en tant qu'auditeur exhaustif des podcasts de la cellule j'ai déjà entendu le propos (assez juste) de Rom sur les bons MJ et les mauvais MJ à de nombreuses reprises, donc j'aurais bien aimé autre chose dans cette émission, surtout maintenant que le podcast est unleashed :)

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  9. On en revient souvent quand même à une certaine subjectivité de notre loisir et toujours cette importance du contrat social, cette alchimie entre le jeu choisi, le mj (quand il y en a), les joueurs, leurs attentes etc

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  10. On en revient à la question du bon et du mauvais dresseur de pokémon si on vulgarise le sujet.

    Il y a peu , j'ai fais jouer à des joueurs une partie des légendes de la garde , une partie que dans laquelle j'ai été pitoyable autant que mj , pas de scénar sous la main , musique d'ambiance qui a foirée , oublie des règles durant la partie , manque de recherche sur ce à quoi correspondait certains choses dans certains contexte , et j'en passe ... Cela fait t-il de moi un mauvais mj , car c'est bien néanmoins de ma faute si la partie était mauvaise ? C'est belle et bien moi qui est amener les facteurs qui ont fait que la partie a été comme ça.

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