jeudi 11 septembre 2014

Podcast JDR : Discussions autour de mes réponses pour Coralie David (partie 2)



(Durée 02 : 28 : 18)

Coralie David est étudiante en littérature. Elle a entrepris de rédiger une thèse sur la fiction au sein des jeux de rôle. Afin de travailler sa thèse, elle a rédigé une série de questions qu'elle a envoyée à une très grande partie des acteurs du milieu rôliste. Il y a 2 mois, j'ai répondu à ce questionnaire provoquant l'ire de toute une partie de la communauté rôliste.



Cette semaine, comme la précédente, c'est au tour des membres de La Cellule de discuter mon entretien pour Coralie David. Dans cette seconde partie, avec Cédric, Natacha, Adrien, Vivien, Emmanuelle, Shado, Yoseï, Vivien et Jérôme, nous suivons un plan thématique, afin de discuter quelques unes des positions que je prends dans l'entretien. Nous abordons dans l'ordre : le contenu fictionnel malléable ; la définition des "machines à saucisses" et le financement participatif.

Bonne semaine à tous, portez-vous bien et surtout jouez bien !

13 commentaires :

  1. Je regrette mes positions sur les machines à saucisses. Ma réponse à Coralie est venue trop tôt. Je croyais avoir bien vu le problème, mais pourtant plusieurs objections (notamment celles de Christoph qui ne se fait pas entendre dans ce podcast)m'ont maintenant convaincu que j'avais tort.

    Le terme "machine à saucisses" reste à définir correctement, pour moi la Forge à identifié un problème mais ne la pas traité. Je n'en ai pas encore fini avec ces satanées machines.

    Le terme sera très certainement à changer puisqu'il est jugé trop péjoratif.

    Quoiqu'il en soit, mes conclusions, sur ce point, dans cet entretien sont trop hâtives. Maxima mea culpa pour ceux qui se seraient sentis offensés par cette réponse. J'aurais très bientôt les moyens d'en produire une nouvelle.

    Merci à vous d'avoir suivi ce podcast jusqu'au bout. Merci aussi pour vos mails de soutiens et d'encouragements en ce début de saison.

    Et souvenez vous que l'important c'est toujours de moins râler de jouer plus. Quant à moi, si je râle, croyez bien que c'est toujours pour jouer plus et mieux.

    Portez vous bien ! A la semaine prochaine !

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  2. J'ai hâte d'écouter ce podcast à la lumière du précédent !

    Clairement, la notion de machine à saucisse est à réétudier, même si j'aime bien sa couleur polémique. On manque juste de gens pour rentrer dans le lard de ceux qui osent employer cette expression.

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  3. Pour les machines à saucisses et le travail d'Avery Mc Daldno, si vous voulez vraiment de la contradiction, ça peut se trouver hein :)

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  4. Je n'ai pris le temps de lire tout le texte dont il a été question sur ces 2 podcasts (un peu trop pénible à lire pour moi désolé).
    Ecoutant tous les podcast depuis le début, je ne peux que dire que ces 2 épisodes ont été "un peu pénible" à écouter. Je n'ai pas trop accroché. Mais je reconnais que je n'avais pas compris que les réponses de Romaric pouvaient porter à polémique...

    Donc pour conclure ce petit commentaire sans prétention:
    - J'adore les podcasts de la Cellule
    - Même après écoute, je ne comprends toujours pas vraiment ce qu'il y avait à polémiquer.
    - j'attends avec impatience les prochains
    - J’espère que ça parlera plus de jeux de rôle. En tout cas, que les thèmes seront utiles au MJ et PJ (surtout concernant SENS) :)

    Merci à vous tous



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  5. Concernant les machines à saucisse. Les vomir, c'est vomir les jeux en posture d'auteur. Et c'est dommage. Parce que pour le coup c'est un peu leur public que tu critiques. Et les exclure du champ du jeu de rôle parce qu'on préfère les jeux de rôle où on est en posture de défendre les intérêts de son personnage, c'est aussi avoir une vision du JDR pour le moins restreinte. Et ignorer l'intérêt en game design d'une posture d'auteur, c'est aussi une erreur. Sans parler que les purs jeux en posture d'auteur sont une abstraction totale, ils n'existent pas plus que les jeux qui permettent uniquement de défendre les intérêts de son personnage.

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  6. Ne pas aimer quelque chose, le dire et chercher à le justifier, ce n'est pas mépriser qui que ce soit. En plus, c'est vraiment pas nouveau. la posture d'auteur me déplait fortement et tu le sais mieux que quiconque, Thomas.

    Ici c'est mon ton polémique et maladroit que tu critiques et à juste titre.

    Chercher à définir une chose, c'est forcément le restreindre. Une chose est de vouloir définir, une autre est d'être fermé. Je suis plutôt ouvert en général. En plus je dis explicitement dans l'article que mes positions sur ce point ne sont pas définitives et que le chantier est en cours.

    De toute façon ce passage sur les machines à saucisse est à revoir. Je dois revoir ma copie. ^^

    Donc je vous prierais de bien vouloir éviter de remuer le couteau dans la plaie inutilement. hmmm ? ^^ Tout le monde peut se tromper.

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  7. D'ordinaire je défends les prises de position de la Cellule quittes à penser pour un "sale indépendant" vis à vis de la communauté mais là je dois dire plusieurs choses:

    1- ce fut assez pénible à écouter car la première partie ne parle quasiment pas de jdr; c'est juste de la digression pseudo-intello qui manque de fond en plus.
    2- Tu t'embourbes joyeusement dans la rhétorique pour justifier tes propos péremptoires. C'est très maladroit. Tu as passé du temps sur ce texte? Tu aurais dut en passer plus!
    3- Cette histoire de machines à saucisses est intéressantes mais encore une fois tout n'est pas blanc ou noir. Rappelons que Story Games a été inventé par l'auteur de My Life with master parce que des rolistes lui refusaient le qualificatif de jdr. C'est une histoire de curseur avant tout.

    Je rejoins Pika à 100%

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  8. Il pourrait être intéressant d'enregistrer un podcast sur l'art et le jeu de rôle, car le point de vue évoqué dans ce numéro me semble aussi incomplet que critiquable.

    Les arguments ici avancés sont des postulats péremptoires qui prennent pour acquis le fait que :
    1/Tout processus de créativité est nécessairement de l'art ;
    2/La définition de l'art se rapporte principalement au médium utilisé.

    Ces deux points sont à la fois critiquables et (donc) fortement discutables.

    De plus, au delà de la posture volontairement provocatrice de ce podcast, cette discussion revient régulièrement dans les débats de la Cellule.

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  9. Art et JDR tome 2 ?! Avec grand plaisir ! ^^

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  10. Magic et le jeu vidéo ont tué le jeu de rôle ?
    J’ai vécu les années 80 puis 90 dans le jeu de rôle. (Ayant commencé en 1983) Effectivement dans les années 90 sont apparus deux type de jeu, Magic et les premier jeux vidéo qui permettait de faire du Donj’ (certes case par case mais à la 3eme personne).
    Et puis le jeu de rôle s’étiolé dans les clubs et dans la cité. Ce n’est pas que les auteurs ne produisaient pas de bon jeu, il venait de sortir des jeux comme hurlements, Maléfices Empires et Dynasties et la revue dragon radieux nous emmener à cette époque ailleurs que Casus Belli.
    Par contre les MJ qui faisaient jouer des jeux ont eu du mal à passer le pas. Bien souvent dans les clubs, une partie prévue de longue date ne rassemblaient que deux personnes qui du coup faisait un Magic, les autres participant ayant préféré continuer ce samedi soir là, leur découverte de leur nouveau jeu vidéo.
    Puis nous vieillissions et nous avions des enfants, d’une fois par semaine nous passions à une fois par mois puis a deux fois par ans. En fait Vampire est arrivé avec une nouvelle génération de joueurs. J’ai l’impression que la liaison ne s’est pas faite entre les différentes générations.
    Je suis revenu au jeu de rôle en tant que MJ par le désir de jeune collègue de travail qui avaient envie d’essayer. Renaissance mais avec cette fois une nouvelle façon de jouer, de nouvelle approche et pas forcément en suivant des notes d’intention de celui qui écrit un jeu.

    Deuxième interrogations après lecture et écoute
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    Il y a ceux qui produisent des règles adaptées ou non à un univers !
    Ceux qui produisent un univers sur des règles (ou pas)
    Il y a ceux qui écrivent des « scénarios » ou des trames ou des propositions de départ par rapport au croisement des règles et d’un univers.
    Il y a celui qui va proposer sous forme de partie ce scénario, trame ou proposition de départ a des joueurs pour que ceux-ci donne vie à tous cela. (De même que le scénario n’est pas le film final)
    Finalement, je ne sais pas où se situe l’œuvre artistique pourtant il y a eu pluri-création.
    Mais lorsque je peux dire que lorsque je vois ma fille créer et travailler une chorégraphie, ou mon épouse peindre elles me font toucher le mystère de la création. L’œuvre final n’étant que le résultat de cette énergie de création, juste une trace, presque un excrément de ce que fut l’acte de créer.
    Finalement il y a certaines parties de jeu de rôle qui font aussi toucher ce mystère de la création, car on vit cette création de l’intérieur, l’œuvre est en train de se faire et ensuite il n’en restera que du souvenir.

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  11. Je n'ai pas terminé l'écoute, mais une remarque sur le début et le conflit fiction/interprétation.
    Ne faudrait-il pas appeler "œuvre" ce que tu définis comme "fiction" ?
    Car dans le contexte du JdR (et dans bien d'autres évidemment), la fiction ne se limite pas au support. Souviens-toi de la définition « Activité sociale dans laquelle les joueurs construisent une fiction »

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  12. Salut!
    Encore un pidcast très intéressant à écouter, même quand c'est parce qu'on n'est pas d'accord (ça fait toujours réfléchir, poser des réflexions, même "en contre").

    Je commente juste pour un point: la machine à saucisse. Oui oui, encore elle, mais pour en dire autre chose.

    Il me semble que tu fais un total contre-sens, par rapport à ce qu'en explique Frederic Sintès, tout du moins.

    La machine à saucisse, c'est quand la narration n'a pas d'influence sur la mécanique, et vice-versa. Cf l'exemple de la partie d'échec.
    Dire "oui mais dans le Val, l'attachement au personnage fait qu'on n'a pas qu'une posture d'auteur" ça n'a rien à voir. C'est hors-sujet, parce que l'attachement au personnage (qui influerait sur les décisions narratives par la suite) ce n'est pas la mécanique.

    Dire "parce que tu déteste le Comte Robert, tu as un +2 à ton jet", dire "parce que tu as remporté le conflit, tu peux décider siles 4 salopards deviennent membres du GRUIC ou non", ça c'est pas de la machine à saucisse.
    Je ne connais pas le Val narratif, mais je soupçonne qu'il rentre dans la définition de la machine à saucisse (dans l'hypothèse où les règles seraient les mêmes que le Val pas narratifs) au même titre que Les Echecs narratif. ;)

    On peut tout à fait faire une machine à saucisse en ne prenant pas une posture d'auteur, quand je plaide à fond pour mon cavalier parce que je n'incarne que mon cavalier (dans l'hypothèse où on joue à 32 joueurs aux Echecs narratif) je joue quand même à une machine à saucisse parce que malgré toute mon implication, ce que je raconte n'interfère jamais avec les règles; et si je décide que je (le cavalier) vais épargner la tour blanche adverse parce que je l'aime, c'est mon implication de joueur qui fait changer mes choix de joueurs, et je ne suis pas en posture d'auteur. Mais, mes choix narratifs et la mécanique restent toujours décorrélés.

    En tout cas, c'est comme ça que je l'ai compris, d'après l'article de Fred. n_n

    Au passage (ça mange pas de pain ça laisse pas de miettes), courage pour la suite des podcast, j'attends notamment des ADN-like avec impatience; tu as souvent des invités très intéressants sur tes podcasts.

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  13. Commentaire a la con :
    Batman ne sauve personne dans son dilemne face au joker. Il décide de s'occuper de Dent qui va avoir du coup la moitié de la gueule cramé et va devenir cinglé. Et la femme va mourir parce que la police arrive trop tard.

    Dans The walking Dead c'est pareil les choix sont souvent moralement difficile et on des conséquences.

    Tout ca pour arriver a : Croiser les medias ca peut fonctionner, the walking Dead en est un bon exemple.
    C'est pas parce qu'un podcasteur c'est fait chier en y jouant que c'est une raison pour si catégorique (après tout ca a fonctionné pour pas mal de monde)

    Ceci dit, le podcast est super intéressant, ca ma permit de lieu comprendre certaine chose que j'avais mal interprété a la lecture.

    Sur ce, bonne continuation

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