dimanche 17 octobre 2010

Podcast HS : Monostatos






Bonjour à tous !

Premier podcast hors série de cette deuxième saison de la Cellule. Fabien Hildwein nous présente son univers, son système, la philosophie et le symbolisme de son jeu de rôle : Monostatos. Entre désert et cité, saurez-vous défendre votre authenticité contre une humanité consensuelle et esclave du Dieu vainqueur de tous les autres ?

Ce podcast vous éclaire sur un univers aussi intense et profond que son auteur.

A bientôt, pour un prochain podcast !

9 commentaires :

  1. Et j'ai oublié de remercier le talentueux illustrateur de Monostatos, Tresadenn ! Allez voir son superbe site sur :
    http://www.tresadenn.com/

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  2. Je viens d'écouter ce podcast avec grande attention et grand intérêt.
    Ce jeu me semble être une vraie bombe; l'univers est original et mixe pas mal d'influences (Egypte ancienne, religions diverses, révolte et héroïsme...)
    Ca me parle pas mal même si hélas vu les joueurs que j'ai à ma table pour l'instant, certains concepts innovants risquent de mal passer.
    Je vais très certainement lire le PDF de Monostatos et qui sait, peut-être en faire jouer un scénario un de ces jours lorsque mes joueurs seront prêts ;-)

    Bravo et bonne chance !
    JeePee

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  3. Assez intéressant mais une petite question : est ce que le nom du jeu de rôle a un lien avec le Monostatos de l'opéra La flûte Enchantée ?

    Cela ne ressort pas clairement du podcast.

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  4. Merci pour ces encouragements ! La sortie de Monostatos ne devrait plus tarder maintenant.

    Concernant la Flûte Enchantée, effectivement c'est bien de là que vient le nom du dieu. Au-delà du fait que le nom sonne bien, que ce que son "son" évoque me plaise bien, le personnage de Monostatos est sans doute le plus "humains" de tous les personnages avec Papageno. Mais contrairement à Papageno, Monostatos représente le négatif de l'humain: c'est un traître, médiocre et sans grandeur. J'aime ce symbole qui rappelle que l'humanité n'est pas nécessairement bonne ou noble.

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  5. J'avais commencé à lire le pdf de Monostatos et même si je trouvais l’univers un peu vide, j'aimais bien certaines idées. J'y trouvais un certains potentiel ludique et, du coup, j’ai voulu en savoir plus. Ravi d’avoir découvert ce podcast, je commence l’écoute et... tombe de haut. J’en ressort même un peu dégoûté. Derrière un discours pompeux et, il faut bien le dire, un peu creux, je découvre rien de plus qu'un univers-concept (creux lui aussi).

    C’est quoi un univers-concept ? En fait, au lieu de chercher à construire un univers cohérent pour ensuite le laisser aux joueurs (MJ et PJ), l'auteur a organiser en monde le(s) thème(s) qu’il voulait aborder. Tout devient prétexte au symbole et on se retrouve plus dans un tableau de Dali que dans un contexte qui se tient. Pour moi la crédibilité (j’ai pas dit le réalisme) est essentielle dans un jeu de rôle. J’ai besoin d’y croire un minimum sinon je sors du jeu (et si je voulais faire un dissert’ de philo, je préfère une feuille et un stylo qu’une partie jeu de rôle).

    L’univers-concept. Voilà déjà un premier point rédibitoire mais bon après tout pourquoi pas. Je ne suis pas sectaire et si on conçoit plus le jdr comme un support de réflexion que comme une activité ludique pourquoi pas... Le problème, c’est finalement que le thème (la liberté contre l’oppression, l’individualisme contre le conformisme) est, à mon sens, mal traité. D’abord, parce qu’il n’est absolument pas nuancé. Il y a bien une nuance morale de façade (les esprits libres sont souvent plus violents que leur ennemi ) mais aucun questionnement sur les bienfaits du conformisme et les méfaits de la liberté individuelle. L’opposition est trop nette entre une société embourgeoisée et les personnages, des esprits neufs, “authentiques” (ce mot me sort par les yeux tant il me paraît vide de sens). Ce qui ressort c’est le sentiment d’un manque de réflexion sur le sujet : Oui, la liberté c’est dur, c’est dangereux et tout ça mais c’est tellement mieux que le conformisme forcément béat et sybarite.

    Ensuite, parce que j’ai eu le sentiment, à l’entendre, que l’auteur a du mal a couper le cordon avec son “oeuvre”. A mon sens, un jeu de rôle est avant tout une boite à outils dans lequel des joueurs vont piocher pour inventer leur propre expérience ludique. L’auteur a vraisemblablement du mal avec cette idée. On ressort du podcast avec l’impression terrible qu’il y a une bonne et une mauvaise façon de jouer à Monostatos. Tout le monde n’est, par exemple, pas assez bon (cultivé ? intelligent ?) pour créer un personnage et qu’il vaut mieux passer par des prétirés (voire carrément comme le proposait une intervenante d’envoyer son personnage à l’auteur pour savoir s’il est conforme au jeu (!) ). C’est quand même un comble pour un jeu prônant la liberté d’en laisser si peu aux joueurs !

    Je pense qu’il faudrait rappeler à tous que le jeu de rôle est une expérience ludique commune à des joueurs avant d’être une oeuvre d’art ou je ne sais quoi d’autre.

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  6. Salut Serpentsonge et merci de cette critique !

    J'assume pleinement tes critiques concernant l'univers. Oui, je veux faire un univers qui soit porteur d'un message et qui soit structuré par le symbole plus que par tout autre préoccupation. C'est un univers plus proche du rêve et du mythe que de toute réalité.
    C'est vrai aussi que le jeu ne questionne pas ce message et ce parti-pris. Les personnages sont des libérateurs. C'est un choix et j'aurais pu questionner ce message, mais je ne l'ai pas fait (un comme Démiurges de Frédéric Sintes s'approche beaucoup de cela par exemple). Je voulais qu'avec Monostatos on puisse jouer des épopées façon l'Illiade ou l'Odyssée: épiques, grandioses, où les personnages foncent et sont sûrs d'eux-mêmes.

    Quant à la question de jouer à Monostatos, je me suis mal fait comprendre. Ce que je voulais dire c'est de ne pas tromper les joueurs sur ce qu'ils peuvent attendre du jeu. Non, on ne peut pas faire de l'enquête ou de l'horreur avec Monostatos, ça ne marche pas, les règles ne sont pas faites pour ça, pas plus qu'on ne peut planter un clou avec une tasse à thé. Et oui, Monostatos est fortement imprégné de ce que j'y ai mis de personnel, ce n'est pas un produit standardisé et anonyme.

    Maintenant, il faut quand même se souvenir que ce podcast n'est plus tout jeune (octobre 2010) et qu'entre temps, le jeu est terminé et prêt à publication, et que j'ai corrigé de nombreuses choses qui me posaient problème à l'époque. Les joueurs autant que le meneur peuvent entièrement s'approprier l'univers. Les joueurs peuvent créer leurs personnages eux-mêmes de A à Z.

    Mais en fin de compte, ta critique me plaît particulièrement parce que j'ai le sentiment que tu pointes du doigt les objectifs que je voulais pour mon jeu. Je préfère déplaire pour ce que j'ai voulu y mettre plutôt que plaire pour ce que je ne voulais pas y mettre !
    Je t'invite fortement néanmoins à tester cette dernière version du jeu. J'aimerais beaucoup ton avis, n'hésite pas à me le faire savoir en convention ou via silentdrift !

    Au plaisir d'en rediscuter ensemble,

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  7. Un podcast fort intéressant !
    J'étais déjà motivé pour jouer à Monostatos, mais je sais maintenant qu'il va me falloir y jouer. Ce podcast m'a aussi donné envie de m'intéresser plus en avant à la critique artiste, ces théories et idées m'intéressent beaucoup. Bref un bon podcast et un jeu qui m'a tout l'air d'être très bon et intéressant. (j'avais posté le commentaire sur l'autre podcast de monostatos, je m'en excuse chère cellule pour le brouillon que cela doit donner, j'ai supprimé le message qui était sur l'autre article, puisqu'il n'était pas avec le bon podcast ^^ )

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