jeudi 14 juin 2012

Podcast JDR : Sommes-nous tous rôlistes ?



(Durée : 42 : 37)

Sommes-nous tous tombés dans la marmite du jeu de rôle quand nous étions petits ? Nos jeux d'enfants étaient-ils comparables à du jeu de rôle ? Ce podcast, initialement enregistré pour Play, réagissait aux propos de Thomas Laborey qui disait jadis, en substance, que nous avions tous été rôlistes un jour, lorsque nous étions petits.

Évidemment on comprend parfaitement ce que cherche à dire Thomas Laborey. Il cherche à démystifier le jeu de rôle, à en faire quelque chose de finalement très commun, contre l'idée reçu qu'il serait une pratique "hermétique". Mais, pour ce podcast, nous avons décidé de prendre ses propos au pied de la lettre. Le "Jeu de rôle" est-il un terme galvaudé ? A-t-on raison de dire que tous les gens sont potentiellement des rôlistes ?

A la semaine prochaine, pour un nouveau podcast.

5 commentaires :

  1. Mouais bof... des choses intéressantes sans doute mais on enfonce pas mal de portes ouvertes il me semble.
    C'est sans doute normal avec un thème aussi bateau.

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  2. Je suis d'accord avec Flavie, dans le sens ou ma définition du jeu de rôle est "faire évoluer des personnes dans une histoire fictive, dirigé par une personne arbitre, où les actions complexes et hasardeuses se résolvent par des jets de dés (ou tout autre système de départage)".
    Le "on est tous rôliste" de Thomas Laborey sonne plus à mes oreilles comme un slogan publicitaire qu'une "vérité".
    PS : vous pouvez critiquer ma définition du jeu de rôle, ça me permettra d'évoluer et de m'améliorer.

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  3. Thomas président !!!17 juin 2012 à 21:00

    jeepee a sans doute raison, le sujet est un peu bateau car c'est une façon d'aborder la sempiternelle question de la définition du JDR.

    Le quadra que je suis sourit souvent en écoutant ses benjamins évoquer ces heures sombres du jdr qu'ils n'ont pas connues mais dont le souvenir fantasmé dans la mémoire collective suffit à donner la chaire de poule ;)

    Ce vécu m'a amené à penser que vous avez négligé une piste intéressante, quoiqu'elle fut approchée au sujet de la culture-commune-minimale-indispensable pour jouer ensemble, en ne tentant pas de répondre à cette question : pourquoi donc Thomas a-t-il donc une bonne tête de roliste au point que sa pratique paraisse presque une évidence à la copine de son collègue ?

    La qualité de roliste n'a en effet été abordée que sous un angle technique. La question de l'imagination-minimale-indispensable pointait du doigt l'individu, il n'y avait qu'un pas à franchir pour s'intéresser aux comportements ... ceux-là mêmes que les psychologues étudient grâce ... aux mises en situations (flavie++) ;)

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  4. Un élément fondamental me semble manquer dans ce podcast : une formulation claire et commune de ce que vous entendez par "Jeu de Rôle".

    Une présentation par la négative (le jdr ce n'est pas ça parce que ... Ce n'est pas non plus ça parce qu'il manque... etc.) n'est pas forcément très compréhensible, d'autant qu'elle implique qu'on ne commence à comprendre ce que sont vos critères qu'à la fin du podcast.

    Je pense que votre propos aurait été plus clair si vous vous étiez mis d'accord sur des critères fondamentaux de notre loisir et que vous les aviez formulé comme postulat à l'auditeur en début d'enregistrement pour lui permettre de saisir vos développements.

    Pour le reste, pas mal de comparaisons intéressantes et ouvrant des réflexions. Merci !

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  5. Je regrette que vous ne soyez pas allé plus loin dans le sujet. Après avoir dit
    (très justement) que le jeu symbolique des enfants n'était pas du JDR (au sens de l'activité
    que nous pratiquons, nous adulte) vous auriez pu réfléchir un peu à ce qu'était ce jeu et les relations qu'il
    pouvait y avoir entre lui et le jdr. Je suis ludothécaire, je pratique le jdr avec les enfants
    (à partir de 7 ans) et observe énormément de rapprochement entre ces deux pratiques ludiques.

    Oui, le JDR "sur table" est très différent du jeu de rôle pratiqué par les enfants. D'abord, parce
    que, comme Flavie l'a dit, il y a dans le JDR des règles préétablies qui sont très différentes des conventions
    spontanées que crée les enfants au cours de leur jeu. Ensuite -ça en découle d'ailleurs- parce que le JDR est aussi un produit culturel indépendant de l'activité ludique.
    Il a un nom, un support physique ou numérique, bref une existence sans même avoir besoin qu'on le pratique.
    Le jeu de l'enfant, lui, apparaît dès qu'il se met à jouer et disparaît au moment même où l'enfant arrête de jouer.

    Par contre, je trouve que le terme "jeu d'imitation" utilisé par Flavie est impropre. Il y a une vie après Piaget et si on a
    modifié l'usage de ce terme ce n'est pas que pour des raisons esthétiques. Au delà de 3 ans, l'enfant ne fait pas qu'imiter, il invente.
    Des observations sociologiques ont rapporté que, même lorsqu'il utilise un univers existant (film, dessin animé...) il ne rejoue pas les scénarios
    il s'en crée de nouveaux. Le jeu symbolique de l'enfant est une activité intellectuelle et créative au même titre que le JDR adulte.

    Si le rapport au jeu est très différent pour les enfants et les adultes, la relation entre JDR enfantin et JDR adulte est, pour moi, évidente.
    Je puisse beaucoup dans leur jeu pour préparer et mettre en place mes ateliers JDR mais j'irais même plus loin : L'observation du JDR enfantin
    a beaucoup enrichit ma propre expérience de roliste. Depuis que j'observe le jeu des enfants et que je joue au JDR adulte avec eux, je ne vois plus du tout cette activité de la même manière.

    Bref, si confondre le JDR de l'enfant et le JDR de l'adulte, c'est confondre deux pratiques bien différentes, l'un et l'autre ont des choses à s'apprendre.
    (Je vous invite d'ailleurs à lire des articles sur mon blog à ce sujet).

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