jeudi 19 avril 2012

Podcast JDR : Ecuries d'Augias, éditeur indépendant ?



(Durée : 1:00:17)

Enregistré à Chaux-de-Fonds, en plein cœur de la convention Ludesco, ce podcast revient sur un éditeur indépendant : Les Ecuries d'Augias. Avec Yann et Daniel, nous revenons sur ce titre étrange aux allures de paradoxe... "éditeur indépendant"... que cherchent à signifier les associés de cette singulière écurie ? En quoi cet éditeur est-il indépendant ?

Logos des Ecurie d'AugiasEntre réalisme économique et liberté des auteurs, tout est affaire de choix délicats. A côté des indépendants anarchistes de Silentdrift - qui se positionnent aux extrêmes de la liberté éditoriale - les Ecuries d'Augias tentent d'être "l'éditeur indépendant" en position d'équilibriste entre la liberté éditoriale et la contrainte éditoriale (pratique et économique).

Le jeu de rôle Romance Erotique Au cours du podcast les interventions de Daniel, auteur pour Crime, et de Lionel, l'auteur de Romance Erotique (un jeu pourtant développé sur Silentdrift), permettront de comprendre les interactions complexes qui unissent les auteurs associés des Ecuries d'Augias. Un témoignage transparent !

A la semaine prochaine ! Merci de votre fidélité !

5 commentaires :

  1. Le rythme du podcast est un peu mou, un peu lent, et nos voix sont un peu étranges. C'est surtout à cause du bruit de fond qui nous empêchait de bien nous entendre distinctement.

    Nous avions tous les trois nos propres micros mais en fait on s'entend à peine entre nous. En tant qu'auditeur vous nous entendez bien ^^, mais entre nous, nous nous entendions à peine parler. Cela explique aussi certaines hésitations dans nos voix, dans nos questions et dans nos réponses.

    J'aime beaucoup ce podcast mais je pense qu'il mériterait qu'on y revienne car certaines questions ne sont finalement qu'abordées. Le thème est bon, il mérite d'être encore développé.

    On y reviendra ! A bientôt !

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  2. Ce podcast m'a donc intéressé d'autant plus que je suis l'actualité des Ecuries d'Augias d'assez près.

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  3. Enfin tu reconnais publiquement que c'est pas si simple le côté éditeur vs. "indépendant"! Sérieusement, le mythe du grand méchant éditeur qui dit au Grand Artiste Auteur "y a pas assez de gros seins dans ton jeu, coco", c'est mignon mais ça ne veut pas dire grand chose.

    Perso, je ne fais qu'une seule distinction: les auteurs payés pour leurs signes (que le pognon vienne de leur propre site, paypal etc ou du chèque d'un éditeur), et les auteurs bénévoles (par choix ou pas malchance).

    Et comme aujourd'hui personne ne vit uniquement de sa plume, tous les auteurs de jdr sont des amateurs. Qu'ils soient rentiers, au RSA ou aient un boulot "alimentaire". Historiquement, le nombre de personne qui ont vécu à 100% de l'écriture de jdr doit tenir sur les doigts d'une main, donc il faut arrêter de parler d'industrie. C'est un artisanat fait par des passionnés. Certains mettent plus ou moins de contraintes à la réalisation de leurs produits, mais aucun ne fouette ses auteurs pour "faire du commercial".

    Bref, en discuter n'est pas pratique par écrit, je passe en Bretagne cet été pas loin de Saint-Malo, au mieux on en parle de visu, au pire en Septembre en Suisse :)

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  4. (Romaric m'a demandé de reporter ici mon commentaire posté auparavant dans son forum.)

    J'ai trouvé l'épisode très bien, et il m'a bien provoqué!

    Romaric, je crois que dans tes propos tu oublies parfois que ce n'est pas parce qu'on milite pour l'indépendance qu'on doit combattre les éditeurs.

    Attention aussi à cette idée qu'on navigue entre indépendance (en tant que idéal) et réalisme. L'indépendance, du moins à la sauce forgéenne, est justement un pari du réalisme : fini les gros bouquins de 300 pages, fini la sur-production, fini les sables mouvants d'une gamme de suppléments et scénarios qui n'en finit plus (imaginez le boulot, et le stock de livres, pour un seul jeu), fini les 36 collaborateurs avec lesquels il faut se coordonner et fini aussi la barrière à l'entrée dans le monde de la publication pour les nouveaux. En coupant court avec le mode habituel, on se permet d'autres publications.
    Le modèle que semblent avancer les Écuries d'Augias c'est que les anciens bien établis aident les nouveaux : c'est généreux, mais c'est aussi une position de contrôle occupée par les vieux roublards. Yann & Co. ont montré qu'ils avaient une grande ouverture d'esprit ; pour autant, je ne vois pas en quoi ce serait une position plus réaliste que l'indépendance. J'aimerais aussi soulever un autre aspect, d'après les sous-entendus de Daniel et Yann, le travail à fournir pour un jeu de rôle indépendant ou un jeu de rôle d'un éditeur associatif n'est guère différent : il est important, et on ne se paie pas de salaire, donc on est en plein idéalisme dans les deux cas, si ce n'est que Lionel peut plus travailler sur l'écriture et Yann plus sur la production des ouvrages (on peut spécialiser les rôles quand on a une telle structure, ce qui n'est pas aussi évident quand on est indépendant, bien que indépendant ne veut pas dire solitaire).

    Bref, une production modeste pour un jeu qui tient en un bouquin ça me semble tout à fait réaliste dans un marché où le public est restreint et mal connu. Bien sûr, toi t'es quelque part entre deux (indépendant qui écrit beaucoup de livres avec beaucoup de pages), mais ça montre bien que réalisme et idéalisme sont des questions à se poser dans chaque mode d'édition.

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  5. Et pour étayer mes dire un peu plus sur le fric et le jdr: http://www.thomasbe.com/2012/06/03/salaires-et-jdr-ii-le-retour-2000-vs-2012-backstab-vs-di6dent/

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