mardi 15 juin 2010

Podcast HS : Art et Jeu De Rôle.



Un podcast sur l'Art et le Jeu de Rôle, avec des invités de choix Nicolas et Cyril Vaidis, Frédéric Sintès, Gaël Sacré, Fabien Hildwein et Raphaël ! Cette fine équipe de spécialistes vous donne quelques pistes de réflexion sur le sujet. Comment faire de vos parties des chef-d'oeuvres ? Frédéric essaie de nous donner quelques définitions tandis que l'AJRAR milite activement pour un jeu de rôle artistique et responsable tout cela enregistré pendant les 24 heures du jeu de rôle de Poitiers. Un podcast de cinglé avec des cinglés... préparez vos aspirines.

Un plan ? Quel plan ?















A bientôt, pour un prochain prochain podcast !

4 commentaires :

  1. Je propose de développer ici ce qui vous intéresse, on n'a pas toujours été très clair, chaque point soulevé mériterait un podcast...
    À votre service, donc.

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  2. ok, je viens d'engloutir la chose, et je suis circonspect sur le thème, le jdr social, ludique, ok, c'est ainsi dire la base.
    Artistique, du coté de l'auteur qui pond le bébé, l'illustrateur qui va rendre physique la proposition, le système de jeu qui peut s'affilier au concept, à la recherche que fait un artiste lors de la confection d'une oeuvre plastique par exemple.
    Mais durant la partie, où y aura t-il ART? car le terme en lui même est assez fourre tout je trouve.
    Certes, il y aura réactions et imaginations des joueurs et MJ lors de la partie, et???
    A mon avis, la partie ne saura qu'un vecteur à la création après coup et pas durant. Et aussi tout dépend de ce que chacun en fera ensuite. C'est un accompagnement, un divertissement à chaque fois, une décharge d'émotions régulièrement, de nouvelles connaissances (religieuses, philosophiques, scientifiques) qui nous rendent curieux.

    Voilà le jdr, c'est un médium qui rend curieux le joueur quand la mayonnaise fonctionne, une oeuvre évidemment pour son auteur puisque il y a travail et création, et effectivement cela peut être un vecteur, un support pour ceux qui touchés ont une volonté créative.

    Après, je ne pense pas être très clair, mais ce serait mieux d'en discuter afin de clarifier certaines zones obscures, car en effet ces 77 minutes m'ont titiller mais migrainer tout autant.

    Un nouveau concept: l'Arolisme peut être. :)

    P;S: vous êtes cinglés les gars... et c'est ça qu'est bon.

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  3. Salut Guy !
    Je ne suis pas sûr de comprendre ta circonspection : c'est l'absence d'un auteur identifiable qui te pose problème ?
    Ou le fait qu'il n'y ait pas d'objet produit ?

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  4. Ma première observation en sortant de l'écoute de ce podcast c'est que les intervenants n'ont pas cessé de comparer et de juger. Entre le bon et le mauvais jdr, entre la bonne et la mauvaise pratique du jdr, entre le jdr et les autres jeux de société... A partir du moment où on parle d'art
    cette dérive est logique puisque l'étiquette "art" n'est qu'une manière de valoriser une certaine pratique culturelle.

    La volonté des intervenants de ne pas définir l'art en est une preuve. "L'art" est indéfinissable en tant que chose puisque l'art n'est pas une chose mais un jugement de valeur.
    Dire qu'on fait de l'art, c'est bien plus flatteur que de dire que l'on joue. Il y a une volonté de faire de cette activité ludique qu'est le jdr plus que ce qu'elle n’est, alors qu'elle se suffit largement à elle-même.

    Si la définition de l'art n'a pas été donnée telle quelle, la vision qu'en ont les intervenants transparaît clairement : l'art est un produit culturel qui fait réfléchir.
    Bien sur, cette définition est caduque. Si on fait de l'art quand on fait réfléchir, il faudrait élever les bons profs au rang d'artiste. Pire que ça, cette vision réflexive du jdr (qui est en fait le réel sujet de ce podcast) assèche cette activité ludique. Elle cherche à la limiter à une unique finalité.
    Un peu comme si les joueurs de jeu d’échecs refusait de considérer les jeux apéro (comme time’s up ou jungle speed) comme des jeux de société sous prétexte qu’ils ne créaient pas un challenge intellectuel suffisant.

    Vouloir faire du jeu de rôle de l'art tel qu'il nous l'est présenté ici, c'est donner une définition de ce qu'est une "vraie" partie de jdr de ce qui n'en est pas. Si la partie nous a amené à nous poser des questions alors nous avons vraiment pratiqué du jdr.
    Moi qui suis portant taxé d'intello un peu partout, je ne comprends pas pourquoi survaloriser ainsi le questionnement philosophique (ou pseudo-philosophique). Autrement dit, pourquoi faire réfléchir serait mieux que faire peur ou simplement se défouler ?

    Il y a derrière tout ça une volonté de contrôler ce qui se passe dans le jeu alors qu'à mon sens, il s'agit justement d'une activité libre de finalité(s). Ce n'est pas à l'auteur du jeu ou à tout autre entité extérieure de décider si nous, joueur, nous voulons du challenge intellectuel ou passer simplement un agréable moment entre amis. Si, en effet, un jeu oriente le joueur vers telle ou telle finalité, il reste maître de sa pratique.

    Bref, c’est très bien de vouloir aborder de grandes questions dans le jdr à condition d’avoir assez de tolérance pour accepter que d’autres joueurs puissent rechercher autre chose et assez de modestie pour ne pas voir sa propre manière de jouer comme la meilleure.

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