samedi 17 avril 2010

Podcast Hors Série : Que nous apporte le jeu de rôle ?


La réponse est claire : des podcasts chaotiques... comme celui-ci.

Dans ce podacst, enregistré en Février 2010, avec Fabien Hildwein, notre invité, les membres du blog de la Cellule Flavie, Yann-Sully (Pulsarium) et David vous fournissent une discussion des plus épiques et bordéliques sur le thème : "Que peut nous apporter le jeu de rôle ?". Entre les digressions et les private jokes nous souhaitons que vous puissiez y trouver quelques réflexions intéressantes (et il y en a !). Le pire c'est que ça dure une heure et qu'il nous est absolument impossible de vous transmettre un plan clair de la chose. Il s'agit plutôt d'une bonne vieille discussion de 3 heures du matin autour du jeu de rôle que d'une véritable émission. Nous avons hésité à la diffuser... mais bon... on s'est tellement marré à enregistrer cette chose que... enfin... voilà... Probablement le pire podcast du blog, on vous aura prévenu.

C'est un peu notre poisson d'Avril à nous.

A bientôt !

4 commentaires :

  1. Bonjour La Cellule!

    Je viens d'écouter ce podcast là (oui, j'ai un peu de bourre mais je découvre à peine votre émission).

    Je suis rôliste depuis maintenant 4 ans et j'ai récemment pris ma place de MJ sur Doctor Who dernière edition. Certes ma petite carrière de joueur n'est pas orientée comme la vôtre (Star Wars - Old Republic et période Impériale, Buffy, Crimes, Cthulhu et en ce moment C&C) mais je pense que vous zappez quelques trucs dans vos réponses.

    Même si ça semble implicite, lorsque la question est soulevée sous le prisme d'autres médias ("Un bouquin ou un film apporte le même genre d'expérience"), vous mettez complètement de côté le fait qu'avec un Jdr, on n'est plus dans un rapport passif.

    Le jeu de rôle est, comme nous le savons vous et moi, une expérience interactive au premier sens du terme. Chacun est acteur de l'histoire avec de plus, si le MJ est conciliant et sociable, une véritable influence de toute la tablée sur l'univers qui est présenté.

    De fait, mon point de vue sur le sujet de cet épisode, c'est que le JDR amène effectivement des expérience simulées dont on peut tirer profit par la suite dans la vie réelle.

    Un joueur à la nature impatiente qui va finir par se mettre dans des situations irréversibles dans le jeu peut, suite à son expérience malheureuse, calmer son caractère et devenir un peu plus réfléchi dans la réalité. Même procédé pour quelqu'un de timide trouvant une assurance à la table.

    Je suis d'accord avec le fait que cela ne fonctionnera pas avec tout le monde. Mais pour quelqu'un se laissant aller à bien se plonger dedans, le JDR peut être un outil fabuleux de sociabilisation, d'expérimentation et et d'introspection.

    Bien évidemment, nous parlons là d'un JDR éclairé, un peu plus construit qu'une simple retranscription de jeu vidéo (monstre+xp+trésor+xp+monstre).

    Il m'est arrivé de passer des séances de 16 heures de jeu sans jamais avoir eu à combattre quoi que ce soit, le tout restant d'un passionnant dû autant au MJ qu'aux joueurs en présence. Tout est une question de bien comprendre que nous sommes tous réunis pour passer un bon moment ensemble, qu'il soit drôle, épique, triste ou angoissant...

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  2. Je rebondis sur le commentaire de Pico pour parler des expériences que peuvent "véhiculer" les parties de jdr.

    L'écoute de la dernière partie de ce Podcast a été très intense pour moi tant j'attendais qu'on y aborde certains sujets.
    En particulier, la question des émotions et des expériences émotionnelles.

    Cet apport, qui n'est pas exclusif au jdr, y est tout de même particulièrement intense et varié.

    Quand je parle d'expériences émotionnelles, je ne parle pas du simple aspect cognitif (comme vous en parliez justement pour une expérience de médecin ou de professeur), mais bien d'expérimenter en tant que JOUEUR (avec tout les filtres psychologiques qu'on sait) la rancoeur, la joie, l'angoisse, la surprise.

    Amha, le jdr apporte l'expérience d'une palette très large d'émotions aux joueurs et je suis persuadé que cet apport est un moteur d'intérêt ignoré pour de nombreux rôlistes.

    On désigne souvent le talent du meneur de jeu, la qualité d'un système, les autres joueurs etc. comme la source directe du plaisir de jeu. Mais à bien y réfléchir, la démonstration sonne incomplète. Le talent du MJ ne procure pas directement du plaisir de jeu, il y a bien une ou des étapes intermédiaires. est-ce qu'on ne peut pas creuser un niveau plus bas ?

    Qu'est-ce qu'apportent réellement le talent d'un MJ / la qualité d'un système ? / le jeu des autres joueurs etc. au point de procurer du plaisir de jeu ?

    Les émotions font sûrement partie de la réponse, au même titre que les connaissances (c.f. l'intervention de Fabien) et probablement une forme d'affirmation de soi, y'a-t-il d'autres apports "profonds" ?

    Je frétillais comme un cultiste un soir de solstice à l'idée que la thématique soit abordée d'une manière ou d'une autre. Il ne me reste plus qu'a jeter boudeusement mon Kriss de sacrifice dans la remise à outils. Peut-être que la thématique sera abordée dans un podcast que je n'ai pas encore écouté ou à venir ?

    Quoiqu'il en soit Merci pour votre énergie consacrée à défricher le sujet.

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  3. Juste un petit message pour dire que j'ai été un peu dégoûtée de découvrir le spoiler sur l'Apprenti Epouvanteur dans ce podcast ! Sans rancune hein et bonne continuation, mais pas de spoilers ! T_______T

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  4. Bonjour
    J'aurais aimé participer à ce podcast pour témoigner. le podcast m'a apporté 2 choses :
    - vaincre ma timidité. Avant le jdr, j'avais peur d'appeler le coiffeur pour prendre un rendez-vous. Peu à peu, surtout en maîtrisant, je suis arrivé à me porter volontaire pour défendre un projet de groupe devant un amphithéatre plein (et je me suis dit à ce moment là : "allez, c'est pas pire que d'aller affronter un dragon")
    - j'ai connu une période très noire dans ma vie. Si j'avais connu un dealer, j'aurais plongé. Si j'avais connu wow, j'aurais plongé. Mais je me suis raccroché aux jdr en créant un univers. Ca me permettait de m'éloigner du monde réel pour souffler un peu (un peu mais c'était vraiment vital à ce moment là)et de maintenir une vie sociale car même s'il y a des jeux nouveaux, le jdr se pratique encore en groupe que je sache.

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